8 raisons de croire à une victoire de la France au Mondial Féminin

8 raisons de croire à une victoire de la France au Mondial Féminin
  1. La compétition est en France

Victoire à l’Euro 1984 et à la Coupe du Monde 1998, finale à l’Euro 2016… La France est toujours performante à domicile. Pour sa première organisation d’une compétition féminine, les stades seront pleins pour encourager les Bleues, qui sont de plus en plus populaires. L’occasion de montrer qu’elles peuvent faire aussi bien que leurs homologues masculins.

2. Lyon rafle tout

Face à Barcelone, Lyon a remporté en mai sa quatrième Ligue des Champions consécutive. En effet, depuis quelques années, même les clubs allemands ne peuvent plus rivaliser avec la puissance de l’Olympique Lyonnais. Une aubaine pour les Bleues, qui compte 7 lyonnaises dans leurs rangs, et l’expérience qui va avec.

3. La concurrence n’est pas énorme en face

Etats-Unis, Allemagne. C’est en deux mots les principaux adversaires de la France sur ce Mondial. Les premières sont les tenantes du titre, et ont remporté deux autres trophées en 1991 et 1999. Les allemandes ont sorti les Bleues en 2015, et ont remporté deux trophées en 2003 et 2007. Les autres adversaires, que ce soient les japonaises, les anglaises ou les chinoises, semblent toutes un cran au-dessous des Bleues cette année

4. Une médiatisation sans précédent

Jamais une compétition féminine n’aura été aussi médiatisée. En effet, TF1 diffusera tous les matchs de la France en clair, et laissera les autres belles affiches sur TMC. De son côté, Canal + diffusera l’intégralité des matchs. Le Mondial 2011, où les françaises avaient atteint la demi-finale dans l’anonymat, semble déjà à des années lumière. Une visibilité qui pourrait faire pousser des ailes aux Bleues.

5. Les françaises sont en forme

Dix victoires, une défaite. Le bilan des Bleues est prometteur cette saison. Mais après 2 ans de matchs amicaux, les françaises vont devoir se remettre en mode compétition face à la Corée du Sud, la Norvège, et le Nigéria. Un groupe qui semble largement à la portée des filles de Corinne Diacre, pour monter en puissance avant les huitièmes.

6. Un groupe hétérogène

Cette année, la France compte dans ses rangs plusieurs joueuses qui ont déjà joué 2 Coupes du Monde. Sarah Bouhaddi, Wendie Renard, Gaëtane Thiney, Amandine Henry ou encore Eugénie Le Sommer, elles ont toutes connu la demi-finale de la Coupe du Monde 2011 puis le quart de finale de la Coupe du Monde 2015, et ont vu l’évolution de la médiatisation de leur sport. Pour ajouter un peu de fraîcheur, Corinne Diacre a aussi intégré de nouveaux talents comme la parisienne Grace Geyaro, ou la lyonnaise Delphine Cascarino. Reste à savoir désormais si la mayonnaise va prendre !

7. Les stades seront remplis pour les Bleues

45.000 personnes pour France-Corée du Sud au Parc des Princes, 30.000 personnes pour France-Norvège à Nice, et 28.000 personnes pour France-Nigéria à Rennes. Les stades de Ligue 1 seront bien remplis pour voir les françaises, même si les affiches ne seront pas forcément très alléchantes. Un soutien qui s’avérera forcément utile pour les Bleues !

8. C’est maintenant ou jamais

Wendie Renard a 28 ans, Amandine Henry 29 ans et Eugénie Le Sommer a 30 ans. Elles ont déjà tout gagné en club, mais rien en sélection. Pour elles, c’est le moment ou jamais dans cette compétition à domicile. La pression sera grande, mais le soutien sera aussi très important. Pour rentrer dans l’histoire, les filles devront donc soulever la Coupe du Monde dans une ville qu’elles connaissent bien, à Lyon.

Stéphane Berteloot