Le Grand Prix Moto est de retour
A quelques jours du premier Grand Prix de la saison 2018 de MotoGP, le paddock s’affère à peaufiner les détails qui pourront faire la différence dès le départ d’un championnat qui s’annonce comme un grand cru. Si la priorité est évidemment donnée à 2018, on commence lentement à voir le paysage 2019 se dessiner avec quelques surprises qui pourraient bien chambouler les plans de certaines grosses firmes, Yamaha en tête.
Pour cette nouvelle saison, le Français Johann Zarco et son coach, Laurent Fellon, qui n’ont pas caché leurs intentions pour 2019, ils souhaitent une moto d’usine, condition sine qua none pour gagner un championnat en MotoGP et atteindre le titre suprême. La première course au Qatar ce week-end, ou Zarco avait fait la course en tête pendant 6 tours avant de chuter, sera déjà un indice sur sa forme. Pour ses conccurents, comme Dani Pedrosa, avec des résultats en demi-teinte sur les saisons précédentes, et pas forcément dans les petits papiers d’Alberto PUIG, désormais team manager de Honda HRC, pourrait se voir remercié et libérer une place de choix. Du côté des rouges, Jorge Lorenzo, peine à trouver ses marques et pourrait repartir, comme son illustre ex-coéquipier, sans l’ombre d’une victoire de chez Ducati. Il ne faut oublier non plus, le très médiatisé (mais pas pour de bonnes raisons) Andrea Iannone, qui n’aura certainement pas une chance de plus au sein du team Suzuki s’il ne performe pas cette année.
Du coté de Yamaha, toujours ébranlé par la nouvelle du départ du team satellite qui a veillé au grain pendant leur période de disette et à qui on ne doit rien de moins que la seconde place du championnat constructeur en 2017, on réfléchit, à l’image d’un Valentino Rossi qui tarde à donner sa réponse. Le pilote Italien, qui a tout de même clairement laissé entendre qu’il rempilerait pour 2 ans, ne joue-t-il pas avec le feu ? Il se murmure dans le paddock qu’un certain Marc Marquez aurait reçu une proposition en or pour le remplacer avec la certitude qu’il ne courrait plus sur Yamaha, mais c’était sans compter sur le respect du pilote Espagnol pour son aîné. Enfin, dans le team Ducati, on souhaite conserver ses pilotes mais il n’est pas impossible que les contre-performances auront cette année une saveur plus amère qu’à l’accoutumé puisque Danilo Pertucci ne cache plus son ambition de déloger un des pilotes star alors que la Dorna verrait certainement d’un bon œil l’arrivée d’un pilote Australien au premier plan. Cette saison s’annonce donc encore passionnante sur les pistes des Grands Prix.
Le calendrier de la saison 2018:
18 mars: Grand Prix du Qatar (Doha)
8 avril: Grand Prix d’Argentine (Santiago del Estero)
22 avril: Grand Prix des Amériques (Austin)
6 mai: Grand Prix de France (Le Mans)
3 juin: Grand Prix d’Italie (Mugello)
17 juin: Grand Prix de Catalogne (Montmélo)
1er juillet: Grand Prix des Pays-Bas (Assen)
15 juillet: Grand Prix d’Allemagne (Hohenstein–Ernstthal)
5 août: Grand Prix de République Tchèque (Brno)
12 août: Grand Prix d’Autriche (Spielberg)
26 août: Grand Prix de Grande-Bretagne (Silverstone)
9 septembre: Grand Prix de Saint-Marin (Saint-Marin)
23 septembre: Grand Prix d’Aragon (Alcaniz)
7 octobre: Grand Prix de Thailande (Buriram)
21 octobre: Grand Prix du Japon (Motegi)
28 octobre: Grand Prix d’Australie (Phillip Island)
4 novembre: Grand Prix de Malaisie (Selangor)
18 novembre: Grand Prix de la communauté valencienne (Valence)
Dominique QUINTON
Crédit Photo: MotoGP