La malédiction continue pour la SIG Strasbourg

La malédiction continue pour la SIG Strasbourg

Après 5 défaites de suite en finale, le couperet est tombé pour la SIG, il n’y aura même pas de finale en 2018. Une façon de briser la malédiction pour enfin s’imposer l’année prochaine? On fait le point sur toutes les finales perdues par Strasbourg depuis 5 ans.

2013: Une humiliation face à l’énorme surprise Nanterre

Qualifié facilement pour la finale, Strasbourg rencontre un club appelé à l’époque la JSF Nanterre, promu en Pro A en 2011, et dernier qualifié in-extremis pour les pays-offs. Le club ne fait peur à personne à priori. Pourtant, le club des Hauts de Seine s’offre d’abord Gravelines, leader de la saison régulière, avant de battre Chalon sur Saône en demi-finale. En finale, la SIG Strasbourg, 2ème de la régulière, s’impose facilement au premier match, avant de céder aux 3 suivants, dans l’incompréhension générale, et de laisser le titre à Nanterre.

2014: Pas au niveau face à Limoges

Lors de la saison 2014, les Rouges et Blancs terminent leader de la saison régulière, mais ont toutes les peines du monde à rejoindre la finale. En effet, il leur faut 3 matchs, soit le maximum, pour s’imposer en quart de finale face au 8ème, Chalon sur Saône, puis 5 matchs pour battre Nancy. En finale, il n’y a pas photo face à Limoges et Strasbourg s’incline en 3 matchs.

2015: Rebelote face au CSP Limoges

De nouveau leader de la saison, la SIG se qualifie sans trop de problèmes pour la finale, qui est de nouveau contre Limoges. Cette fois, les matchs sont plus disputés, mais le CSP fait la différence lors du match 3 en Alsace, et s’impose finalement en 4 matchs. 3 défaites en finale, ça commence à faire mal pour les joueurs de Strasbourg, mais ce n’est pas fini.

2016: C’était pourtant bien parti… 

En 2016, la SIG croit enfin que c’est la bonne. Le club est finaliste de l’EuroCoupe, et marche sur l’eau en Pro A, arrivant en finale avec une série de 13 victoire de suite. Face à l’ASVEL de Villeurbanne, les choses commencent très bien, et le club alsacien mène 2-0 en finale. Mais le club lyonnais va parvenir à accrocher un quatrième match chez lui, puis un cinquième match en s’imposant de justesse 60-59. La malédiction refait alors surface à Strasbourg et s’est finalement l’ASVEL qui s’impose 80-77, remportant son 18ème titre, alors que la SIG reste bloquée à un seul sacre, en 2005.

2017: Encore raté 

Malgré ses échecs successifs en finale, Vincent Collet reste en poste, et mène son club vers une cinquième finale de suite, après s’être vengé de l’ASVEL en demi-finale, en réalisant le scénario inverse de l’an passé. Opposé à Chalon sur Saône en finale, toute l’Alsace croise les doigts pour voir enfin le vent tourner en faveur de leur club. Mais après 4 matchs très disputés, Strasbourg craque encore au match 5, et s’incline 74-65

2018: Même pas de finale

A bout de souffle dans un championnat renommé Jeep Elite, la SIG Strasbourg n’a même pas atteint la finale cette année. Malgré sa victoire en quart de finale face à Nanterre, le club de l’Est s’est incliné au 5ème match face au Mans, encore victime d’une finition médiocre. Et si cette non-qualification permettait au club de revenir plus fort pour s’imposer enfin l’an prochain? On l’espère pour le club!

Crédit Photo: SIG Strasbourg

Stéphane Berteloot